Montrer qui est Saber Khelifa

patto113

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31 أكتوبر 2009
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parler en arabe pour résumer au mieux son intégration avec Evian TGFC. C’est une certitude, à l’entendre, l’international tunisien s’est fondu dans le moule. « Il n’y a pas d’orgueil dans cette équipe », explique l’ancien buteur de l’Espérance de Tunis. Justement, à l’évocation de son ancienne équipe et du traitement qui lui a été réservé en Tunisie, Khelifa a la « chair de poule ». Le buteur balance, plein de détermination. Il conclut avec fermeté : « Je suis venu ici pour leur montrer qui est Saber Khelifa. »

Saber Khelifa, comment se passe votre intégration à Evian TGFC ?
Pour moi, le paramètre le plus important est l’ambiance au sein du groupe. Dès le premier jour, je me suis directement senti intégré au sein de l’équipe. Les joueurs m’ont vite mis dans l’ambiance. J’ai trouvé une excellente ambiance, ce qui m’a permis une intégration très rapide. C’est vraiment la chose qui m’a aidé à mon arrivée. Dans ce groupe, il n’y a pas d’histoire de stars. Tout le monde est logé à la même enseigne. Quand une personne vient te parler, on sent qu’elle est honnête. Il n’y a pas d’orgueil dans cette équipe.

Par rapport à la Tunisie, avez-vous senti plus de difficultés aux entraînements ?
Non, un entraînement dans un club professionnel reste un entraînement comme partout ailleurs. La seule différence, c’est qu’il faut être à 100% durant l’intégralité de l’entraînement. En Tunisie, on est parfois à côté. Je n’ai pas été dépaysé par les entraînements mais j’ai eu la confirmation qu’il faut être à 100% durant toute la séance.

Qu’avez-vous fait depuis janvier 2011 ?
J’ai signé avec Evian en janvier 2011 et quand je suis revenu en Tunisie, l’Espérance de Tunis n’a pas apprécié que je quitte le club. S’en sont suivis plusieurs problèmes entre le club et moi. Dans la foulée, j’ai reçu une offre de Libye pour six mois. J’y suis allé mais je ne suis resté que deux mois puisque le pays a connu des problèmes. Je suis revenu en Tunisie pour m’entraîner avec Hamam-Lif ou alors seul. Pendant ces six mois, je me suis évidemment entraîné quotidiennement. D’ailleurs, dès mon arrivée à Evian, j’ai directement touché le ballon. Je me suis trouvé au point physiquement. Je savais à quoi m’attendre en venant en France et c’est pour cela que lors de ces six mois, j’ai travaillé dur car je sais ce que je veux. Tout ce que j’ai semé, je le récolte ici.

Pouvez-vous vous présenter au public de la Ligue 1 ?
C’est une question difficile (rires). Pour les personnes qui ne me connaissent pas, je joue attaquant. Je peux très bien jouer en pointe comme occuper le couloir gauche et droit. Je suis plutôt rapide et j’aime beaucoup prendre la profondeur. Je suis d’ailleurs très content car dans mon équipe, il y a des joueurs tels que J.Leroy, Govou, Sorlin ou Barbosa qui peuvent te servir dans les espaces. Les joueurs que je viens de vous citer ont ce sens de la passe recherché par tous les attaquants du monde. Quand on fait un appel, on a beaucoup de chances d’être servi.

« On m’a beaucoup ignoré en Tunisie »

Vous quittez l’Espérance de Tunis, un club très populaire, pour Evian TGFC, qui l’est moins. Ça ne vous a pas gêné au moment de votre choix ?
Non, au contraire. Je n’ai pas vu ce transfert de cet angle-là. Pour moi, en m’expatriant, je rejoins le professionnalisme. J’arrive en Ligue 1 en plus, un très bon championnat. Ce transfert va m’offrir plus de visibilité. Ce qui m’intéresse par-dessus tout, c’est le football. Que le club soit grand ou petit, avec ou sans public, tant qu’on s’y plaît… Je remercie en tout cas Evian.

Evian est en train de réaliser un bon Mercato. La concurrence ne vous effraie-t-elle pas ?
Non, ça me motive. La concurrence est présente dans tous les clubs du monde. Seul le travail paie. Je dois travailler et faire ce qui m’incombe. Ensuite, c’est à l’entraîneur de décider. Je ne me pose pas de questions. Je me nourris de mon expérience à Evian. J’apprends tous les jours au contact de mes coéquipiers. J’ai même besoin d’eux. La concurrence ne m’a jamais posé de problème.

Votre saison avec Hammam-Lif va certainement vous aider pour faire le plein de confiance…
Oui, bien sûr. J’ai une grande confiance en moi. J’ai fait de belles saisons en Tunisie avec l’Espérance et avec Hammam-Lif. J’en ai profité pour faire le plein de confiance. J’ai aussi noté les choses que je dois améliorer dans mon jeu pour que je puisse faire de belles choses.

Malgré vos belles saisons, on vous a toujours snobé en Tunisie au détriment d’autres joueurs. Etes-vous revanchard ?
On m’a beaucoup ignoré en Tunisie. Les médias, la télévision, les consultants… J’attendais cette question depuis très longtemps ! Je vais vous raconter un exemple récurrent qui est vrai, surtout à l’Espérance. Si la machine est bien rodée et gagne toujours, on cite les deux ou trois noms connus. Si l’Espérance perd et se dérègle, on met Saber Khelifa sur le bûcher. J’ai été deuxième meilleur buteur du championnat derrière Eneramo. Je suis donc le premier buteur tunisien. Mais personne n’a parlé de moi. Personne n’a dit que je méritais une sélection par exemple. Je ne sais pas pourquoi. C’est très rare qu’une personne parle de moi en bien. Je suis venu ici pour leur montrer qui est Saber Khelifa.
 
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parler en arabe pour résumer au mieux son intégration avec Evian TGFC. C’est une certitude, à l’entendre, l’international tunisien s’est fondu dans le moule. « Il n’y a pas d’orgueil dans cette équipe », explique l’ancien buteur de l’Espérance de Tunis. Justement, à l’évocation de son ancienne équipe et du traitement qui lui a été réservé en Tunisie, Khelifa a la « chair de poule ». Le buteur balance, plein de détermination. Il conclut avec fermeté : « Je suis venu ici pour leur montrer qui est Saber Khelifa. »

Saber Khelifa, comment se passe votre intégration à Evian TGFC ?
Pour moi, le paramètre le plus important est l’ambiance au sein du groupe. Dès le premier jour, je me suis directement senti intégré au sein de l’équipe. Les joueurs m’ont vite mis dans l’ambiance. J’ai trouvé une excellente ambiance, ce qui m’a permis une intégration très rapide. C’est vraiment la chose qui m’a aidé à mon arrivée. Dans ce groupe, il n’y a pas d’histoire de stars. Tout le monde est logé à la même enseigne. Quand une personne vient te parler, on sent qu’elle est honnête. Il n’y a pas d’orgueil dans cette équipe.

Par rapport à la Tunisie, avez-vous senti plus de difficultés aux entraînements ?
Non, un entraînement dans un club professionnel reste un entraînement comme partout ailleurs. La seule différence, c’est qu’il faut être à 100% durant l’intégralité de l’entraînement. En Tunisie, on est parfois à côté. Je n’ai pas été dépaysé par les entraînements mais j’ai eu la confirmation qu’il faut être à 100% durant toute la séance.

Qu’avez-vous fait depuis janvier 2011 ?
J’ai signé avec Evian en janvier 2011 et quand je suis revenu en Tunisie, l’Espérance de Tunis n’a pas apprécié que je quitte le club. S’en sont suivis plusieurs problèmes entre le club et moi. Dans la foulée, j’ai reçu une offre de Libye pour six mois. J’y suis allé mais je ne suis resté que deux mois puisque le pays a connu des problèmes. Je suis revenu en Tunisie pour m’entraîner avec Hamam-Lif ou alors seul. Pendant ces six mois, je me suis évidemment entraîné quotidiennement. D’ailleurs, dès mon arrivée à Evian, j’ai directement touché le ballon. Je me suis trouvé au point physiquement. Je savais à quoi m’attendre en venant en France et c’est pour cela que lors de ces six mois, j’ai travaillé dur car je sais ce que je veux. Tout ce que j’ai semé, je le récolte ici.

Pouvez-vous vous présenter au public de la Ligue 1 ?
C’est une question difficile (rires). Pour les personnes qui ne me connaissent pas, je joue attaquant. Je peux très bien jouer en pointe comme occuper le couloir gauche et droit. Je suis plutôt rapide et j’aime beaucoup prendre la profondeur. Je suis d’ailleurs très content car dans mon équipe, il y a des joueurs tels que J.Leroy, Govou, Sorlin ou Barbosa qui peuvent te servir dans les espaces. Les joueurs que je viens de vous citer ont ce sens de la passe recherché par tous les attaquants du monde. Quand on fait un appel, on a beaucoup de chances d’être servi.

« On m’a beaucoup ignoré en Tunisie »

Vous quittez l’Espérance de Tunis, un club très populaire, pour Evian TGFC, qui l’est moins. Ça ne vous a pas gêné au moment de votre choix ?
Non, au contraire. Je n’ai pas vu ce transfert de cet angle-là. Pour moi, en m’expatriant, je rejoins le professionnalisme. J’arrive en Ligue 1 en plus, un très bon championnat. Ce transfert va m’offrir plus de visibilité. Ce qui m’intéresse par-dessus tout, c’est le football. Que le club soit grand ou petit, avec ou sans public, tant qu’on s’y plaît… Je remercie en tout cas Evian.

Evian est en train de réaliser un bon Mercato. La concurrence ne vous effraie-t-elle pas ?
Non, ça me motive. La concurrence est présente dans tous les clubs du monde. Seul le travail paie. Je dois travailler et faire ce qui m’incombe. Ensuite, c’est à l’entraîneur de décider. Je ne me pose pas de questions. Je me nourris de mon expérience à Evian. J’apprends tous les jours au contact de mes coéquipiers. J’ai même besoin d’eux. La concurrence ne m’a jamais posé de problème.

Votre saison avec Hammam-Lif va certainement vous aider pour faire le plein de confiance…
Oui, bien sûr. J’ai une grande confiance en moi. J’ai fait de belles saisons en Tunisie avec l’Espérance et avec Hammam-Lif. J’en ai profité pour faire le plein de confiance. J’ai aussi noté les choses que je dois améliorer dans mon jeu pour que je puisse faire de belles choses.

Malgré vos belles saisons, on vous a toujours snobé en Tunisie au détriment d’autres joueurs. Etes-vous revanchard ?
On m’a beaucoup ignoré en Tunisie. Les médias, la télévision, les consultants… J’attendais cette question depuis très longtemps ! Je vais vous raconter un exemple récurrent qui est vrai, surtout à l’Espérance. Si la machine est bien rodée et gagne toujours, on cite les deux ou trois noms connus. Si l’Espérance perd et se dérègle, on met Saber Khelifa sur le bûcher. J’ai été deuxième meilleur buteur du championnat derrière Eneramo. Je suis donc le premier buteur tunisien. Mais personne n’a parlé de moi. Personne n’a dit que je méritais une sélection par exemple. Je ne sais pas pourquoi. C’est très rare qu’une personne parle de moi en bien. Je suis venu ici pour leur montrer qui est Saber Khelifa.


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