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قناة سويس تونس: ربط شط الجريد بالبحر المتوسط.. مشروع تاريخي قد يحول مدن الجنوب إلى مناطق ساحلية !!

الحالة
مغلق و غير مفتوح للمزيد من الردود.
براس اللي يعز عليكم اقروا الموضوع الكل ياسر هكا راهوا
برجولية اللي تحكوا فيه ياسر ..........
الحكاية 9 كلم حفر و بناء الباقي حفر بركة

c'est faux parce que la partie tunisienne est superieur au niveau de la mer de presque 15 metres
 
يظهرلي فيك انت اللي ما قريتش المقال .....انا هاني ما قريتش و حسبتلك 21 مليون م3 و هذا قالك 30 مليون م3 يعني تكلفة اكبر من اللي توقعتها انا يعني ... 300 مليار
باهي نمشي معاك ڨلت 300 مليار عارف سيدي خويا الجزائر ڨداش عرضت على بورڨيبة ؟ عرضت انها تتكفل بالمشروع لا و يكون استغلالها حصري ليها هي لمدة 25 سنة و بالمقابل دفع ايجار سنوي
يعني تخدمها و تزيد تكريها من عندنا !!!
المشروع هو حلم الجزائر منذ عشرات السنوات
 
c'est faux parce que la partie tunisienne est superieur au niveau de la mer de presque 15 metres
يا معلم انا ما نحكيش على الارتيكل انا نحكيلك على الموضوع اللي ڨاعدين نكتبوا فما حاجات كتبتها 4 و 5مرات خاطر كل مرة يجي عضو يتبلانجا
شفاعة يا رسول الله ياسر هكا
 
باهي نمشي معاك ڨلت 300 مليار عارف سيدي خويا الجزائر ڨداش عرضت على بورڨيبة ؟ عرضت انها تتكفل بالمشروع لا و يكون استغلالها حصري ليها هي لمدة 25 سنة و بالمقابل دفع ايجار سنوي
يعني تخدمها و تزيد تكريها من عندنا !!!
المشروع هو حلم الجزائر منذ عشرات السنوات

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يا معلم انا ما نحكيش على الارتيكل انا نحكيلك على الموضوع اللي ڨاعدين نكتبوا فما حاجات كتبتها 4 و 5مرات خاطر كل مرة يجي عضو يتبلانجا
شفاعة يا رسول الله ياسر هكا

techniquement c'est tres difficile. la rentabilite est aussi doutable
 
Note à propos d'un grand projet tombé dans l'oubli: la mer intérieure tuniso-algérienne
13 mars 2013, 19:30
Ce très modeste travail de recherche est dédié à la mémoire du défunt Chokri Belaid, fervent patriote et militant irréductible pour le droit des tunisiens et de toute l'humanité à une vie libre et digne.



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1- Présentation du projet

Le projet de la mer intérieure tuniso-algérienne consiste en la création d’une mer intérieure dans le sud tunisien et le sud-est algérien , qui s’étendrait sur les chott El-Djerid, chott El-Gharsa en Tunisie et chott Mlighigh en Algérie. Un canal de presque 200 km (avec 30m de largeur et 14 m de profondeur) serait creusé entre le Golfe de Gabes et chott El-Djerid pour amener l’eau de la Méditerranée. Un canal secondaire serait creusé à partir du chott Gharsa afin d’amener l’eau de mer au chott Mlighigh en Algérie. Cette mer intérieure couvrirait ainsi presque 8000 km2. Ce projet trouvait sa justification première dans le fait que certaines recherches géologiques attestaient l’existence d’une mer qui s’étendait- dans une ère reculée- entre Gabes et Biskra. Selon les dires du Commandant Roudaire , premier initiateur du projet,, des vieillards de la région de Nefzaoua lui ont affirmé qu’ils trouvèrent les vestiges d’une embarcation : bois et clous…(?) dans les bords de chott El-Djerid.



2- Objectifs du projet

* L’objectif fondamental de ce projet est d’ordre sécuritaire et militaire. La France, fraichement installée en Algérie, avait des difficultés sérieuses à pacifier et à contrôler les confins méridionaux du territoire algérien. Elle rencontrait des difficultés similaires à contrôler les frontières tuniso- algériennes à ce niveau.

La création de cette mer permettrait aux bâtiments de la marine française d’atteindre ces contrées et d’y installer une base navale ce qui garantirait aussi bien la pacification que le contrôle du sud de l’Algérie et de la Tunisie.

*En rapport avec cet objectif sécuritaire, ce projet se propose aussi de fixer les populations des confins méridionaux des deux pays et mettre fin aux mouvements des tribus, mouvements qui sont toujours source de problèmes pour le pouvoir colonial français en Algérie. Attendu que la création de cette mer intérieure transformerait le climat de cette région qui deviendrait tempéré, et vu la disponibilité en terres arables, les conditions seraient réunies pour le développement de l’activité agricole et la sédentarisation d’une population toujours agitée, en perpétuel mouvement et donc incontrôlable.

*La création de cette mer intérieure, exigeant des travaux de très grande envergure : étude scientifique et technique, creusage d’un canal gigantesque entre le golfe de gabes et chott El-jérid, la création d’une base navale…occasionnerait la mobilisation de capitaux énormes et une dynamique économique qui aiderait à résorber – en partie- les crises conjoncturelles qu’a connu l’économie française durant la deuxième moitié du XIXème siècle.



3- Historique du projet

Les études menées par l’armée française dès 1843 sur le chott Mlighigh au sud de Biskra furent à l’origine de cette idée de mer intérieure. Un militaire français, le commandant Roudaire en fut l’initiateur. Son insistance sur la faisabilité et les bienfaits de ce projet amena le pouvoir colonial à prendre au sérieux cette affaire. Ainsi, le 27 Avril 1882, le Président du Conseil des ministres, Ministre des Affaires Etrangères, De Freycinet, promulgua un décret instituant « La Commission Supérieure pour l’Examen du Projet de Mer Intérieure dans le Sud de l’Algérie et de la Tunisie » qui était une commission parlementaire.

Cette commission dont les travaux prirent fin le 30 juin 1882, avait pour mission d’établir des conclusions se rapportant à trois centres d’intérêt : « 1°des moyens pratiques d’exécution ; 2°des conséquences probables qu’aurait l’établissement de cette mer, sous le rapport physique aussi bien que politique et économique ; 3°des clauses et conditions qui devraient figurer dans un cahier des charges, dans le cas où l’entreprise , étant admise en principe , paraitrait pouvoir faire l’objet d’une concession à l’industrie privée. ». Un deuxième décret portant la même date désignait les membres de cette commission.

Cette commission supérieure s’est scindée en trois sous-commissions : la première , composée essentiellement d’ingénieurs, s’intéresse aux aspects techniques du projet ,la seconde de ses retombées « physiques » (climat, effets chimiques et hygiéniques) : la troisième de ses aspects politique, économiques et militaires.

Ces commissions ont tenu plusieurs réunions entre Mai et Juillet 1882, deux séances plénières se sont tenues le 30 juin et le 7 juillet 1882. Un rapport final établi le 28 juillet 1882 clôtura les travaux de cette commission supérieure. Après avoir présenté les conclusions des trois sous-commissions susmentionnées, sa conclusion finale mettait fin à ce projet :

« La Commission……

« - Considérant que les dépenses de l’établissement de la mer intérieure serait hors de proportion avec les résultats qu’on peut en espérer ;

- Est d’avis qu’il n’y a pas lieu, pour le Gouvernement français, d’encourager cette entreprise. »

Notons , enfin, que les autorités tunisiennes de l’époque étaient au courant du projet. Le commandant Roudaire, visita la Régence et effectua des recherches dans la région du Djérid et de Nefzaoua et avait profité des facilités beylicales : un interprète et une escorte durant son séjour et des lettres d’introduction à l’intention de l’administration locale.



4- Les raisons de l’abandon du projet

Je me propose, à ce niveau, d’établir un résumé succinct autant que possible, des conclusions des trois sous-commissions susmentionnées, conclusions qui ont été à l’origine de l’abandon de ce projet.

  • Conclusions de la « commission technique » : avis très controversés à propos des difficultés de réalisations partant de calculs qui ne furent pas validés par tous les membres de la sous-commission, le commandant Roudaire défendant presque tout seul la faisabilité du projet face aux ténors de l’Académie des Sciences qui était un acteur principal dans ces travaux. Le cout global du projet estimé à 1.3 milliard de Francs Français de l’époque fut considéré comme trop élevé, d'autant plus que le profit escompté semblait faible.
  • Conclusions de la « commission sur les effets climatiques, chimiques et hygiéniques » : un changement climatique limité dans l’espace, plus d’humidité et moins de sècheresse dans les abords immédiats de cette mer intérieure, possibilité de diversification des cultures dans cet espace mais perte des palmeraies, risque de salinité excessive par endroits sous l’effet de l’évaporation….possibilité d’amélioration des conditions de salubrité dans la région.
  • Conclusions de la « commission des questions économiques, politiques et militaires » : effets économiques négligeables surtout au niveau commercial, les problèmes de relations internationales que pourrait soulever la création de cette mer sont minimes, il suffit de mettre sur pied une armature juridique adéquate en accord avec la Régence de Tunis. Sur le plan militaire, elle ne présente qu’un très faible intérêt…et l’aménagement du port de Gabes serait plus bénéfique.


5- En guise de conclusion

- D’après les documents que j’ai consultés, je suis enclin à penser que le projet a été pris plus ou moins au sérieux par les autorités françaises. Les décrets promulgués, les commissions et sous-commissions mises en place, les compétences mises en coopération, et les sommes allouées aux travaux de recherche et d’étude sur terrain…en témoignent.

- Cependant, il est à noter que le sujet fut traité de manière un peu hâtive, je dirais même expéditive : en quatre mois ! un laps de temps relativement court pour faire le tour de la question de manière exhaustive.

- Ce projet mérite- à mon sens- d’être repris dans son intégralité dans une option de coopération maghrébine, particulièrement tuniso-algérienne. Les sciences et les technologies ayant évolué, de nouveaux éclairages sur les questions scientifiques, techniques et économiques pourraient balayer les appréhensions des commissions françaises qui se sont penchés sur la question vers la fin du XIXème siècle.

- L’avis final de la commission supérieure française sur le projet fut la synthèse des conclusions des sous-commissions mais il était certainement conditionné par d’autres raisons qui me sont- à l’heure actuelle- inconnues. Une recherche sur la conjoncture française et internationale pourrait certainement éclairer davantage les raisons de l’abandon de ce projet.



Epilogue

L’état français laissa tomber le projet pour les raisons citées plus haut, mais le capital privé, sentant une affaire juteuse s’accrocha à la réalisation de ce projet. Ainsi, le célèbre Ferdinand De Lesseps, fort de son expérience du canal de Suez et de l’Isthme de Panama et qui était membre de la Commission Supérieure, constitua une société et engagea quelques travaux d’exploration tout près de Gabès qui n’eurent pas de suite. Des études en rapport avec le projet furent reprises vers les années trente encore une fois par les français, et ensuite vers les années cinquante, mais sans suite. La Tunisie et l’Algérie ont repris ce projet via un bureau d’étude suédois qui a conclu « à la faisabilité technique mais à sa totale nullité pratique en termes de développement ». et depuis, plus rien….d’ailleurs le commun des tunisiens n’ont même pas entendu parler de ce projet.





Hamdi Houcine

13 Mars 2013



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Sources :

1- Ministère des affaires étrangères [République Française], Commission Supérieure pour l’Examen du Projet de Mer Intérieure dans le Sud de l’Algérie et de la Tunisie présenté par M. le Commandant Roudaire. 1882.

2- Le Projet de Création en Algérie et en Tunisie d’une Mer dite Intérieure Devant le Congrès de Blois. Extrait du compte rendu de la 13ème session de l’Association Française pour l’Avancement des Sciences tenue à Blois en 1884, Paris 1885.

3- L’Explorateur (IIIº VOLUME, Nº. 59, pour les 16 & 23 Mars 1876), La mission du Capitaine Roudaire en Tunisie et la mer intérieure, p.273.
 
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مسؤولون جزائريون هم مصدري اخي و لك ان لا تصدق لكن هاو باش نڨولك حاجة
كان انت ولد ڨبلي و الا توزر راك شفت عامين التالي و ولحد الآن فما كماين كبيييرة و غريبة الشكل لدرجة ان البوليس يفتح امامها الطرق
اتصلنا بشكون ڨالنا راهو تابعين الجزائر سقسينا ڨالولنا راهو كيف يجيبوهم يجوا من البرط متاع ڨابس و يجووا عالبر لن يدخلوا للجزائر اسهل من انهم يجووا على برط الجزائر العاصمه
 
باهي نمشي معاك ڨلت 300 مليار عارف سيدي خويا الجزائر ڨداش عرضت على بورڨيبة ؟ عرضت انها تتكفل بالمشروع لا و يكون استغلالها حصري ليها هي لمدة 25 سنة و بالمقابل دفع ايجار سنوي
يعني تخدمها و تزيد تكريها من عندنا !!!
المشروع هو حلم الجزائر منذ عشرات السنوات
معناها يشقو تونس و مضمض على الدقلة هذا اللي حاجتك بيه؟؟؟ زيد واضحة الحكاية متاع 9 كم انهم باش يسيبو الماء في الشط و السفينة يلزمها على الاقل عمق 20 متر باش تنجم تمشي من غير مشاكل ... الحل الوحيد اللي باش ما تتضرش فيه النخلة هو اللي قلتلك عليه etanchiété كيما اللي يعملو فيها للسطح باش ما تقطرش الدار ... و هاكي غالية كان جماعة الخليج اللي قادرين يعملو مشروع كيما هذا حتى الجزائر صعيب عليها .... و كانك على شقان واد ما فيه حتى مشكلة اي دولة تنجمو اما حكيتلك باش تربح حاجات لازمك تتخلى على حاجات ...المائدة المائية باش تتلوث اذا ما يقعش حمايتها .... بالنسبة للمشروع هذا شبيه بمشروع قابس عملولهم المعامل اللي خربت البيئة و دمرتهم ....بكلهم ولاو مرضى ...و الدولة اش يهمها اعطيها تاخذ الفلوس ...و فوق من هذا انت في قبلي كيف تتضر برا سد الواد هذا ولا قول ما يساعدنيش بعد ما يفوت الفوت ... الفلوس ياخذوها الصحاح و ما تستنفع بشي ...ساعتها اعمل صنارة و اصطاد
 
تقنيا الاشكال الكبير هو ارتفاع منطقة شط الجريد على البحر..بالتالي ضرورة حفر الشاطىء و ان يكن على مستوى مسار معين و عمق محدد في مرحلة اولى..بش نحكي على المردودية الاقتصادية..المداخيل السياحية و الفلاحية و التجارية و العقارية و الجبائية ستكون اضعاف مداخيل دقلة النور بكثير..بالنسبة للجانب الجزائري المشروع مربح كثيرا يعني و امام كبر مساحة الجزائر ستكون تكلفة النقل مثلا اقل بكثير عبر ميناء قابس فضلا عن سرعة ايصال المنتوج الى وسط و جنوب الجزائر و لما لا نحو بلدان جنوب الصحراء كمالي و بوركينافاسو..ماديا المشروع مكلف جدا لكنه في المقابل سيغير وجه المنطقة و قد تتحول مدن توزر و قبلي الى مدن مليونية كبيرة كتونس العاصمة و صفاقس و سوسة مما يجعل منها منطقة جذب هذا اضافة لامتلاك تونس لبحر داخلي مما يجعلها بلدا مميزا...
 
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