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Dette publique : L'Etat vit clairement au-dessus de ses moyens

tintin26

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Il est grand temps que la Tunisie inverse la tendance et mette un terme au cercle vicieux du déficit et de l’endettement. Les marges de manœuvre étant très réduites, cela exigera des concessions de la part du Syndicat pour calmer l’inflation salariale, du contribuable pour s’acquitter de son devoir fiscal et de l’Etat pour favoriser un climat propice à l’investissement.

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C'est le constat qui ressort de la Note de l'intermédiaire en Bourse Tunisie Valeurs sur le budget de l'Etat pour 2017. Les auteurs de la Note font savoir que l’élément le plus interpellant à la lecture du budget de l’Etat de 2017 est le niveau d’augmentation des recettes fiscales (+15%). "Un objectif de collecte ambitieux aidé par de nouvelles mesures fiscales et notamment par la contribution conjoncturelle qui devrait, à elle seule, renflouer les caisses de l’Etat à hauteur de 900 millions de dinars".

Le deuxième élément à souligner est l’augmentation des ressources d’emprunt, qui dépasseront en 2017 le cap des 8,5 milliards de dinars. Celles-ci ont été estimées sur la base d’un fort appui des organismes internationaux sensés y concourir à hauteur de 4 milliards de dinars. Cette contribution est loin d’être acquise, estime la Note.

En effet, à lire le communiqué du FMI publié après la dernière visite d'une Mission en Tunisie, le soutien financier du Fonds sera désormais "calibré" en fonction de l’avancement des réformes du Gouvernement. "Il n’est donc pas étonnant de voir, au fil des prochains mois, la structure de financement (local versus extérieur) se balancer en cas de retard dans le déblocage des ressources externes".

Les analystes de Tunisie Valeurs rappellent que l’encours de la dette publique dépasse désormais les 60 milliards de dinars, constituée à hauteur de 2/3 par du financement international. En cinq ans, la dette tunisienne a augmenté de quasiment de 20 points en pourcentage du PIB (64% à fin 2017). L’Etat « vit clairement au dessus de ses moyens », ses revenus ne couvrent plus ses dépenses courantes, ce qui explique le recours effréné à l’endettement, a-t-on précisé.

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Comme expliqué bien souvent, ce n’est pas tant l’encours de la dette dans l’absolu qui doit inquiéter mais plutôt sa rationalité. Et d'ajouter que "nul ne peut s’opposer à un endettement destiné à financer des investissements, à créer des emplois et à générer de la valeur ajoutée. Il y’a bien des économies occidentales, en bonne santé, qui trainent un endettement de plus de 100% du PIB. Mais une dette destinée à payer des salaires – comme cela semble être le cas en Tunisie – ne crée aucune richesse pour ses citoyens et ne fait qu’alourdir le fardeau des remboursements pour les générations futures (surtout avec une dépréciation de la monnaie)".

Toujours selon les auteurs de la Note, les efforts consentis par le gouvernement pour juguler la hausse des salaires est clairement perceptible sur le budget : + 4% en 2017 contre une moyenne de 11% sur le quinquennat précédent. Cela était une condition imposée par le FMI pour poursuivre son soutien financier au pays.

Le deuxième effort, poursuit la Note, s’illustre par des dépenses d’investissement franchissant le cap des 6 milliards de dinars (+15%). C’est la plus forte progression de ce poste depuis 2009 qui signale la volonté du gouvernement de relancer, enfin, la machine économique.

Mais la lacune au niveau des dépenses de l’Etat se trouve au niveau du service de la dette qui affiche un montant proche de celui de l’investissement, soulignent les analystes. Il aurait même pu le dépasser n’eut été le report d’échéance de l’emprunt Qatari pour 1 milliard de dinars (emprunt contracté en 2012 et dont le remboursement était prévu pour cette année). "Le déficit budgétaire devrait ainsi s’élever en 2017 à 5,3 milliards de dinars, soit 5,4% du PIB", estiment les analystes de Tunisie Valeurs.

Publié le 22/02/17 12:46


ilboursa
 
Mais la lacune au niveau des dépenses de l’Etat se trouve au niveau du service de la dette qui affiche un montant proche de celui de l’investissement, soulignent les analystes.
autrement dit, il n'y aura aucun investissement tout ira dans les salaires
le gouvernement n'a plus qu'à racketter ceux qui ont une comptabilité transparente, n'ayant aucun pouvoir sur les autres ou aucune volonté de les toucher
un conseil à tous ceux qui en ont les moyens : quittez le navire, les rats sont entrain de bouffer ce qui reste du fond
 
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