¤¤ أخبار تونس الطبية¤¤

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على بركة اللّه أقترح عليكم عبر هذا الموضوع متابعة الأخبار الطبية الحديثة التي تتعلق بتونس .هذه المستجدات يمكن أن تتناول أبحاثا منتقاة ، ندوات ، مؤتمرات الجمعيات الطبية المختصة ، المناظرات الطبية الوطنية ، الإحداثاث الجديدة٠٠٠
الهدف أحبتي هو مواكبة كل ماهو جديد في الميدان الطبي التونسي.
المتابعة أرجو أن تكون آنية بفضل مجهود أعضاء منتدانا العزيز و خاصة مؤطري المنتدى الطبي٠
نرجو التوفيق ولكم كل الود


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التعديل الأخير بواسطة المشرف:
بعد جلسة اليوم بين «الكنام» ونقابة الصيادلة:

الفصل نهائيا في موضوع الادوية الخصوصية



تمثل إلى حد الآن مسألة إدراج الأدوية الخصوصية ضمن الاتفاقية القطاعية بين نقابة الصيدليات الخاصة والصندوق الوطني للضمان الاجتماعي إشكالا عالقا يحول دون تجديد الاتفاقية بين الطرفين.
وقال السيد رشاد قارة علي كاتب عام نقابة الصيدليات الخاصة لـ «الصحافة اليوم »أن «الكنام» يتملّص من المسؤولية بتعلة أن الأمر يعود إلى وزير الشؤون الاجتماعية وهذا الأخير يتملّص ويحمل المسؤولية لرئاسة الحكومة.
وأكد قارة علي أن اليوم الأربعاء وخلال اجتماع المكتب التنفيذي للنقابة سيقع اتخاذ قرار نهائي بشأن هذه المسألة مشيرا إلى أنه كان مقررا انعقاد جلسة عامة يوم السبت المقبل لتجديد الاتفاقية القطاعية في حال تمتّ الاستجابة لمطلب النقابة فيما يتعلق بالأدوية الخصوصية باعتبار أن بقية النقاط الخلافية تم الاتفاق بشأنها.
وأضاف محدثنا أن الصندوق الوطني للتعويض على العرض هو ما يتسبب في تعطيل المواطنين المنخرطين في منظومة ما يعرف «بطبيب العائلة» وليست النقابة.
من جهة أخرى قال السيد يونس بن نجمة أن مطلب الأدوية الخصوصية يحتاج إلى التشاور مع الأطراف المعنية وهي وزارات الصحة والشؤون الاجتماعية والمالية، مشيرا إلى أن وزارة الشؤون الاجتماعية تعهدت بالاستجابة لمطلب إدراج الأدوية الخصوصية ضمن الاتفاقية إذا لم تكن لذلك انعكاسات مالية سلبية على الصندوق.
وأضاف بن نجمة أن الكنام بصدد القيام بدراسة حول هذا الموضوع بهدف تقدير الانعكاسات المالية لذلك وقد رجّح بن نجمة ألا تكون هذه الانعكاسات كبيرة خاصة وأن نقابة الصيدليات الخاصة تطالب بأربعة اختصاصات من الأدوية الخصوصية وهي هشاشة العظام والكوليسترول والزهايمر والعقم.
ويبقى أغلب منخرطي منظومة «طبيب العائلة» الذين يبلغ عددهم 570 ألف منخرط دون اعتبار ذويهم ينتظرون بفارغ الصبر تجديد الاتفاقية لأنهم غير قادرين على خلاص تكاليف علاجهم.
وتجدر الإشارة إلى أنّ 26 بالمائة من منخرطي هذه المنظومة مصابون بأمراض ثقيلة ومزمنة.
 
Interview de Saïd Aïdi : Le laisser-aller dans nos hôpitaux n’a plus lieu d’être !


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Saïd Aïdi, ministre de la Santé, nous a reçus jeudi, 30 juillet 2015, pour une interview dans son cabinet. Il a répondu à nos questions sur la situation du secteur de la santé, sur le plan de réformes et sur la vidéo choquante du vieux monsieur qui a suscité une grande polémique, aussi bien dans les médias que sur la toile. Interview.



Les conditions d’hygiène dans nos hôpitaux sont lamentables, voire choquantes. Pourquoi nous en sommes arrivés là ?

Vous avez raison, l’hygiène c’est une priorité ou même un pré-requis en termes de santé publique. L’hygiène est essentielle. Alors pourquoi on en est arrivé à cette situation ? Les raisons sont multiples. D’abord, la réalité sanitaire de la Tunisie a évolué. Elle a évolué au fil des années. Ainsi, la réalité sanitaire au moment de l’indépendance, dans les années 70, 80, 90, 2000 et aujourd’hui ne sont pas les mêmes. De plus, la relation du citoyen à la santé a également évolué. Ce qui est une bonne chose d’un côté, mais de l’autre cela met une pression sur les établissements de santé. Autre raison, ces établissements arrivent à un certain niveau de vétusté dû à l’absence de maintenance les dernières années ou les dernières décennies. Cela a donc provoqué une dégradation des établissements de santé en termes de maintenance. D’autre part, il y a aussi l’évolution ou le glissement démographique. N’oublions pas que la santé est organisée en trois lignes. Dans la première ligne on trouve les dispensaires, la deuxième ligne comprend les hôpitaux de circonscription qui sont censés faire de l’ambulatoire et dans la troisième ligne il y a les hôpitaux et les CHU. Quand on ne trouve pas les services adéquats ou les services nécessaires au niveau de la première ou de la deuxième ligne on se dirige automatiquement vers la troisième ligne ce qui crée une forte pression sur les hôpitaux publics aujourd’hui et y cause un surpeuplement. Par ailleurs, sur les trois ou quatre dernières années, il y a un laisser-aller qui a été constaté en termes de gouvernance, de suivi et de présence au niveau des hôpitaux, mais pas que.



Quelles mesures comptez-vous prendre pour remédier à cette situation ?

Le premier axe de notre réforme c’est de donner la priorité à la prévention et parmi la prévention figure l’hygiène des établissements sanitaires. Vous avez peut être remarqué qu’on est réellement en train de mettre un plan de reprise en main de tous ces établissements. Cela demande avant tout une volonté et des moyens, mais à mon avis les moyens viennent en second lieu. J’estime que c’est surtout une question de volonté, de gestion quotidienne et de culture.



Puisque nous parlons d’hygiène, je suppose que vous ayez déjà vu la vidéo qui circule depuis hier sur les réseaux sociaux. Celle d’un vieil homme gisant à même le sol dans une pièce insalubre qu’est ce que vous en dites ?

J’ai vu cela et j’ai demandé l’ouverture d’une enquête. Je ne vais pas me prononcer avant d’avoir les résultats. De plus, je ne veux pas trop en parler vu qu’il s’agit d’un monsieur qui a été montré à visage découvert et que je suis tenu au respect médical des personnes. Après je ne sais pas encore dans quelles conditions cela est arrivé. Est-ce qu’il y a une responsabilité professionnelle ou non. Est-ce que c’est le malade qui, peut être dans un moment de panique, aurait provoqué sa chute. Chose qui pourrait arriver dans n’importe quel hôpital du monde même le plus avancé. Maintenant ce qui importe en matière d’hygiène et là où il y a un effort à faire aussi, c’est de renforcer les capacités en termes de ressources humaines, mais aussi en termes de formation continue afin de gérer la prise en charge dans la dignité des patients au sein des établissements sanitaires et notamment des hôpitaux.

J’ai demandé immédiatement une enquête. Je ne peux pas me prononcer avant d’avoir les résultats. Mais soyez certains qu’on prendra les mesures qui s’imposeront par rapport aux résultats de cette enquête.



La dégradation des services de soin dans les établissements de santé publics est due à la nonchalance du personnel soignant, à la négligence des directeurs d’hôpitaux et au manque de rigidité du ministère. Partagez-vous ce diagnostic ?

Non, je ne partage pas tout le temps. Parce qu’il y a du personnel qui est engagé et pour preuve : la gestion des deux drames que la Tunisie a vécu que ce soit avec le Bardo ou Sousse. Là, le personnel de la santé était au rendez-vous. Après, il faut savoir qu’aujourd’hui nous avons un afflux massif dans les hôpitaux publics, notamment dans les CHU. Cet afflux est expliqué par le fait que la première et la deuxième ligne n’ont pas évolué avec l’évolution démographique de la Tunisie. D’où la nécessité de renforcer et mettre à niveau la première ligne pour enlever la pression sur les CHU et que les patients qui arrivent dans les CHUs soient réellement ceux qui doivent être soignés et pris en charge au niveau d’un établissement de troisième ligne.



Ce que je tiens à souligner c’est que ce n’est pas la qualité des ressources humaines qui est mise en cause. Nous avons des médecins et des cadres paramédicaux de très bon niveau. Après, cette pression, même si elle ne justifie pas les manquements constatés, elle explique que les gens baissent les bras quelque part face à une trop forte affluence. Donc, il y a un problème d’organisation que nous nous employons à corriger.



Quelles sont les principales réformes qui seront entreprises dans le domaine de la santé ?

Avant de parler de réformes. Il faut qu’on détermine d’abord quel est notre objectif. Le but que nous voulons atteindre au sein du ministère de la santé c’est d’appliquer ce qui est écrit dans l’article 38 de la Constitution, c’est-à-dire garantir la santé pour tous. Pour y arriver, il faut prendre en considération la réalité sanitaire de la Tunisie d’aujourd’hui et de travailler de manière prospective vers où on va. Cela demande évidement de tenir compte du glissement démographique. L’un des acquis de la Tunisie c’est qu’on a augmenté l’espérance de vie. Aujourd’hui, les personnes ne se contentent plus de vivre plus longtemps, mais elles veulent vivre plus longtemps en bonne santé.



Il faut également tenir compte du déséquilibre territorial. Il y a une fracture entre le grand Tunis, le Sahel et Sfax d’un côté et les autres régions de l’autre. Il ne faut pas croire que des régions comme Nabeul ou Bizerte sont plus avantagées que d’autres qui sont à l’intérieur. Bien entendu, il y a Kébili, Tataouine, le Kef, etc. qui souffrent le plus du manque de couverture sanitaire.



Il faut aussi tenir compte dans la réforme à installer des habitudes alimentaires du Tunisien, des maladies dites non transmissibles telles que le diabète et l’hypertension artérielle qui sont souvent les conséquences de l’obésité.



Nous avons décliné notre réforme sur cinq axes. Le premier axe c’est de donner la priorité à la prévention et d’agir sur les déterminants de santé. C'est-à-dire lutter contre l’obésité, contre le tabagisme qui croît de manière inquiétante aujourd’hui en Tunisie, sensibiliser sur la sécurité routière et agir sur d’autres déterminants. Parlant de prévention, j’estime qu’il est essentiel d’agir dès l’école, car l’éducation à la santé est importante. Il est aussi important de traiter certaines maladies avant qu’elles n’évoluent vers des pathologies plus graves et détecter plus en amont les cancers du sein.



Le deuxième axe porte sur la réorganisation des établissements de santé avec une approche territoriale en créant cinq grands pôles sanitaires où les établissements de santé de la première ligne au CHU devront travailler sur un projet sanitaire intégré. L’idée c’est d’être centré sur le patient et d’organiser le parcours de santé du patient de la prévention, ensuite la première ligne, jusqu’au CHU quand il devra y aller. Notre objectif aussi c’est de donner une autonomie sanitaire à chaque pôle territorial : Nord-ouest, Sud-est, Sud-ouest, Centre et le Grand Tunis. Et de faire travailler ces établissements en réseau centré sur le patient et non sur l’établissement de santé. C’est le patient qui sera notre préoccupation.



Le troisième axe de réforme porte sur la recherche et l’innovation puisque nous avons la capacité aujourd’hui de développer le pôle de recherche pour l’intérêt du patient et pour lui permettre d’avoir accès aux protocoles les plus avancés. Toujours dans ce contexte de la recherche scientifique, il est également important d’encourager l’industrie pharmaceutique locale qui, outre sa capacité à offrir de meilleurs médicaments et traitements aux patients tunisiens, représente un potentiel d’exportation, notamment sur l’Afrique. Il faut aussi travailler sur l’exportation des services de santé en allant de la thalasso thérapie aux soins classiques.



Le quatrième axe consiste à travailler sur la gouvernance au sens large du terme. C'est-à-dire introduire le dossier médical partagé, assurer une meilleure distribution des médicaments avec l’introduction de l’e-pharmacie et travailler sur la gouvernance des établissements de santé en s’occupant davantage de la formation des gestionnaires de santé. Il faut également poser la question et décortiquer le financement de la santé en Tunisie, c'est-à-dire regarder tout le circuit de financement avec pour objectif d’assurer la santé pour tous et la prise en charge des populations à faible revenu ou sans revenu. Il est par ailleurs primordial de développer l’institut national de l’accréditation qui lui aussi sera garant de la qualité des établissements de santé qui devront obtenir une accréditation.



Pour le cinquième axe, l’idée c’est de renforcer le secteur public de la santé qui est le pilier essentiel et le garant du système de santé, sans toutefois l’opposer au secteur privé. Il s’agit ici de trouver la bonne coordination entre les deux secteurs public et privé. Une réforme est déjà en cours d’étude pour renforcer ce secteur-là. Celle-ci concerne, entre autres, l’introduction des médecins de famille, la création de l’école de santé pour les gestionnaires des établissements de santé afin de pallier aux lacunes que vous avez constatées et la formation continue des cadres de santé et des médecins.



Que comptez-vous faire face aux problèmes des médecins spécialisés dans les régions ?

La couverture territoriale des soins rentre dans le deuxième axe de notre réforme. Mais, les Tunisiens n’attendront pas le temps de la réforme. C’est pour cela que nous avons pris des dispositions urgentes en termes de couverture sanitaire qui passeront dans la loi de finances complémentaire de 2015.



Celles-ci concernent, en premier temps, six spécialités, à savoir la gynécologie, la radiologie, la chirurgie, la pédiatrie, l’orthopédie et l’anesthésie et la réanimation. Le but c’est d’assurer une permanence 7 jours sur 7 de soins sur ces spécialités dans tous les hôpitaux régionaux. Le souci c’est que des postes ont été ouverts mais qu’il n’y avait pas de candidats. Comme on ne peut pas continuer dans une voie qui n’a pas donné de résultats, on a crée un groupe de travail avec l’ensemble des intervenants : les syndicats publics et privés, le conseil de l’ordre, les doyens, les collèges, les représentants des assistants hospitalo-universitaires. Il en est ressorti sept propositions de créer une démarche pour assurer une continuité de service pour ces six spécialités sur l’ensemble des hôpitaux régionaux plus, selon les régions, d’autres spécialités comme la cardiologie et l’ophtalmologie.



En parallèle de cela, nous avons ouvert plus de cinquante postes d’assistant hospitalo-universitaire sur les différentes spécialités dans les hôpitaux au niveau des zones intérieures. De plus, pour que ces personnes-là ne soient pas pénalisées dans le futur, nous avons introduit au niveau de la grille d’agrégation la prise en compte du travail fait en régions pour le valoriser. C’est un travail qui, au-delà de la valeur sociale et de la plus value qu’il apporte à nos concitoyens, a une valeur scientifique, académique et médicale.



Qu’en est-t-il de l’affaire Néjib Karoui ? Nous avons entendu parler d’une intervention du fisc. Confirmez-vous cela ?

D’abord, je ne suis pas ministre des Finances. De plus, je suis tenu par le secret administratif puisqu’une procédure administrative et disciplinaire est prise. Je veux dire que c’est une polémique qui n’a pas lieu d’être parce que c’est interne au ministère. Il s’agit d’une décision qui a été prise par un ministre sur des bases factuelles. Je ne souhaite pas y donner aucun caractère politique. Je ne veux pas intervenir dans cette polémique. Il y a des procédures qui sont en cours. Sincèrement, je n’ai pas connaissance d’une quelconque autre mesure qui aurait été prise. C’est des instructions qui ont été données et qui n’ont pas été appliquées. C’est l’intérêt supérieur de l’Etat, ça dépasse le ministre de la Santé et le chef de service en question. Vraiment, ca n’a pas de dimensions politiques. J’ai pris cette décision et je l’aurais prise.



Je veux juste préciser un point : A Sousse il y a 8 ambulances de type A et 37 ambulances de type B et on a jamais eu l’intension de laisser, ni Sousse ni aucune autre région, sans couverture médicale. Il n’y a qu’une seule ambulance médicalisée qui a été utilisée. Les autres sont des ambulances de type B et quoiqu’il arrive on avait la capacité d’organiser le transfert de ces victimes à Tunis. Et c’était à la demande du procureur de la République pour les besoins de l’enquête qui est une enquête de terrorisme. Le procureur de la République est le seul compétent pour décider où ces victimes devaient être transférées. La décision a été prise par le procureur de la République. Moi en tant que ministre de la Santé ma responsabilité c’était d’assurer ou de faciliter le transfert des victimes sur Tunis c’est ce qui a été fait. Il s’agit d’une décision prise sans intervention dans les aspects médicaux. C’est une décision ayant un aspect logistique.
 
مسؤولة بوزارة الصحة:الجزائريون والأفارقة عوّضوا تراجع حضور الليبيين في المصحّات

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رجحت الدكتورة سنيا بالشيخ المديرة العامّة للتعاون الدولي بوزارة الصحة أن يتجاوز عدد المرضى الأجانب الوافدين على المصحات التونسية هذا العام النتائج الحاصلة خلال سنة 2014 التي شهدت استقبال نحو 400 آلف أجنبي.
وتابعت أنه رغم التراجع الحاصل في تدفق المرضى الليبيين خلال الفترة الأخيرة توجد آفاق واعدة بخصوص الفترة المتبقية من العام الحالي التي شهدت زيادة تدفق المرضى من عدة بلدان على غرار الجزائر وعدد من دول إفريقيا جنوب الصحراء ولاسيما الناطقة باللّغة الفرنسية وكانت الدكتورة سنيا بالشيخ قد ترأست مؤخرا الوفد التونسي المشارك في أعمال الصالون الدولي للتجهيزات الطبية والاجراء الصحي بالعاصمة السينغالية داكار والذي ضم ممثلين عن المصحات الخاصة ومصنعي الأدوية والمستلزمات الطبية وسائر الغرف المهنية وقالت بالشيخ إن الوفد التونسي في هذا الموعد الدولي الهام كان أهم وفد من حيث العدد وتنوع القطاعات الممثلة مؤكدة أن هذه المشاركة التي ختمت بمنح جائزة من قبل المنظمين للجناح التوسني تأتي في اطار مواصلة الجهود الترويجية لدعم مكانة تونس كقطب لتصدير الخدمات العلاجية والصحية.
مليار دينار
يذكر في هذا الصدد أن الخدمات الصحية حققت خلال العام الفارط رقم معاملات بنحو مليار دينار من العملة الصعبة وهي عائدات المرضى الأجانب الذين تلقوا العلاج في المصحات التونسية.
وكانت الحكومة قد أرست في أعقاب العام الفارط خطة استراتيجية من 20 نقطة لدعم نسق تطور صادرات الخدمات الصحية في تونس ولاسيما الخدمات العلاجية وصناعة الأدوية والأمصال والمستلزمات الطبية والاستشفاء بالمياه واستندت هذه الخطة إلى دراسة أعدت بالتعاون مع البنك الإفريقي للتنمية وتهدف إلى مزيد تثمين الميزات التفاضلية لتونس كقطب إقليمي للخدمات الصحية.
60 ألف أوروبي
وفيما احتفظت دول الجوار بالمرتبة الأولى على مستوى تدفق المرضى الأجانب على تونس فقد لوحظ في السنوات الأخيرة تسارع نسق تطور عدد المرضى الأفارقة وكذلك الأوروبيين الذين تجاوز عددهم العام الفارط عتبة 60 ألف أوروبي.
وعرفت المصحات الخاصة في الفترة الأخيرة تراجع نسق تدفق المرضى الليبيين جراء تداعيات ما يعرف بأزمة ديون المصحات المتخلدة بذمة ليبيا والتي تجاوزت مائة مليون دينار.
 
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Santé : Said El Aidi reprend l’initiative
A-t-il trouvé ses repères et mis le turbo après avoir longtemps maintenu le statu quo ? Le ministre de la Santé, Said El Aïdi, est finalement décidé à imposer ses marques. Limogeages en série et nouvelles nominations, mais cela ne fait que commencer, bruissent les couloirs de la grande bâtisse de Bab Saadoun sur les hauteurs de la Rabta.

Une visite «organisée» aux hôpitaux universitaire Habib-Bourguiba et Hédi-Chaker de Sfax, de jour en plein Ramadan, ne le laissera pas de marbre. Il reviendra le soir même sur les lieux pour faire un bien amer constat. Les sanctions ne tarderont pas à tomber : le directeur régional de la santé, les directeur généraux et les responsables de l’hygiène des deux hôpitaux seront immédiatement relevés de leurs fonctions. Comme il l’avait fait avec le chef du service du Samu à l’hôpital de Sousse, le jour de l’attentat terroriste à El Kantaoui.

Maintenant, il va falloir assurer, en procédant aux bons choix et surtout à l’affectation d’équipements, d’effectifs et de budgets additionnels nécessaires. Mais aussi en restructurant et en renforçant son équipe rapprochée. Outre Samar Samoud, Anis Guellouze et Asma Boufaied, chargés de mission, opérant directement avec lui, en coordination avec le chef de cabinet, Sofiane Bouraoui (maintenu), il a fait appel à d’autres pointures dans des postes clés. En lui donnant carte blanche dans la composition de son staff, le chef du gouvernement, Habib Essid, exige de lui des résultats concrets et immédiats.
 
Secteur sanitaire
Un ouragan nommé aidi

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• Le ministre à procédé à des limogeages en masse depuis son entrée en fonction



De prime abord, la vidéo peut sembler surréaliste. Dans une pièce, un vieil homme squelettique git au sol, au pied d’un lit médicalisé. La pièce est sale, immonde. Le sol est jonché de crasse et de détritus, dont des restes de ce qui semble être un plateau repas. Le drap recouvrant le matelas est encrassé, orné d’une grosse tache de cou•leur orange. On se croirait dans un décor de guerre mais la scène se passe en réalité à l’intérieur de l’hôpital régional Tahar Maâmouri de Nabeul. Abandonné à son sort, le vieillard au sol, uniquement vêtu d’une blouse grise ne recouvrant son corps qu’à moitié, a le regard hagard, complète•ment dans le vide. A l’homme qui filme la séquence et qui lui demande pourquoi il est dans cet état piteux, il lui répond, d’un air las : « Allah ghaleb ».



La vidéo amateur, tournée par un citoyen de passage à l’hôpital de Nabeul et diffusée sur internet, a aussitôt suscité la colère et l’indignation de tous. Jugée choquante et très grave, elle a été largement relayée aussi bien sur les réseaux sociaux que dans les média, à tel point que Saïd Aïdi, le ministre de la Santé en a eu vent. Après avoir visionné la séquence, il a aussitôt demandé l’ouverture d’une enquête administrative à ce sujet pour déterminer les circonstances des faits et surtout les responsabilités de chacun. En attendant le rapport final de cette enquête, Aïdi n’est pas resté à se tour•ner les pouces puisque le soir même, il s’est rendu à Nabeul pour y effectuer une visite surprise à l’hôpital universitaire Mohamed Tahar Maâmouri ainsi qu’à celui de Moha•med Tlatli. Le ministre a tenu à visiter dif•férents services, notamment ceux des urgen•ces et de néo-natalité. Lors de sa tournée, il s’est également rendu au chevet du vieil homme qui apparaît sur la vidéo choc pour s’enquérir de ses nouvelles. Il a ainsi appris que le patient souffrait d’une fracture de la hanche datant du 5 juillet dernier et a été opéré plus d’une semaine après. Mais ce qui est le plus frappant dans l’histoire, c’est que le vieil homme a, depuis, été lavé et trans•féré dans une chambre assez confortable aux murs immaculés, avec rideaux et autres commodités. Le patient se rétablit désor•mais dans un lit propre et a droit à une lite•rie d’un blanc éclatant. Un vrai luxe pour celui qui gisait quelques heures plus tôt sur le sol d’une pièce écœurante, au milieu de saletés. Mais comment expliquer ce chan•gement subit ? En tenant compte du carac•tère inopiné de la visite ministérielle, des « âmes charitables » en auraient-elles infor•més les responsables des deux hôpitaux alors que Saïd Aïdi était en cours de route ? Près de 70 km séparent Nabeul de Tunis et le trajet nécessite environ une heure. N’est-ce pas là un laps de temps assez suffisant pour réaliser la toilette d’un patient et le transférer dans une chambre proprette, sen•tant bon « le forcing ».



Limogeages en masse



A l’issue de sa visite aux hôpitaux de Nabeul, Saïd Aïdi a déclaré avoir constaté plusieurs insuffisances au sein de ces éta•blissements sanitaires, à commencer par le manque d’effectifs et de matériels. Nabeul compte 3 hôpitaux régionaux, 8 hôpitaux de circonscription et 120 centres de soins de santé de base. Le ministre a également insisté sur la nécessité pour tous les employés de respecter le temps de travail et de mieux organiser les horaires de visite ainsi que sur l’urgence de former tous les agents de la santé au traitement spécifique des patients âgés. Il a ensuite rappelé qu’il attendrait la fin de l’enquête en cours pour prendre les décisions qui s’imposent. Pour rappel, Saïd Aïdi a limogé à la mi-juillet le directeur régional de la Santé à Sfax, le directeur général de l’hôpital universitaire Habib Bourguiba, le directeur général de l’hôpital universitaire Hédi Chaker ainsi que les responsables de l’hygiène et les pré•sidents des conseils administratifs des deux structures hospitalières. Ces limogeages font suite à la visite sur terrain du ministre à Sfax, le 11 et le 12 juillet dernier. Des mesures qui ont enthousiasmé les citoyens et délié les langues sur la qualité de l’ac•cueil, l’hygiène déplorable et les services médiocres dans les établissements hospita•liers en Tunisie.



La dictature du personnel hospitalier



A ce sujet, les doléances n’en finissent plus. Du nord au sud, avec près de 22 cen•tres hospitalo-universitaires, 32 hôpitaux régionaux, 118 hôpitaux de circonscription et plus de 2050 centres de soins de santé de base, nombreuses sont les structures publi•ques de santé en Tunisie qui accusent des défaillances accablantes tant sur le plan administratif qu’humain. Si les prestations médicales sont globalement jugées satisfai•santes, les patients et leur entourage poin•tent très souvent du doigt le comportement souvent nonchalant, quelquefois indifférent et parfois même tyrannique du personnel paramédical, ouvrier ou encore administra•tif. Des heures d’attente interminables, des dépassements en tous genres, des insultes, des humiliations, des cris et parfois même des agressions: tel est le lot quasi-quotidien des citoyens tunisiens. La nomination de Saïd Aïdi au poste de ministre de la Santé est venue redistribuer les cartes et lever le voile sur de nombreux dépassements et manquements. Au début de son mandat, le ministre s’est donné pour objectif d’assainir ce secteur ô combien sensible et d’y appor•ter des améliorations notables et durables. Réussira-t-il son pari ?
 

Saïd Aïdi en visite surprise à l'hôpital de la Rabta

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Saïd Aïdi, ministre de la santé, a effectué ce lundi 3 août 2015 une visite inopinée au CHU La Rabta où il s’est enquis des conditions de travail dans les services de chirurgie, de gastrologie et de bactériologie.



Au cours de sa visite, M. Aïdi a pris connaissance des conditions d’admission des patients ainsi que des problèmes liées aux équipements, à l’hygiène et au manque d’effectif. Le ministre a souligné l’importance de respecter les horaires de travail ainsi que ceux des visites, demandant d’améliorer la qualité des services fournis aux malades.
 
الانطلاق في حملة نظافة خاصة بالمستشفيات الأسبوع المقبل


أكد اليوم الثلاثاء 4 أوت 2015 وزير الصحة سعيد العايدي إنّ وضعية منظومة الصحة في تونس تستوجب الزيارات الفجئية ، مُضيفا في تصريح لـ"موزاييك آف آم" أنّ العمل الميداني يأتي بعد مرحلة وضع الخطط العامة لبرنامج الوزارة الذي يقوم على إصلاح قطاع الصحة.

وأشار الوزير إلى وجود نقص في التجهيزات والموارد البشرية ، متابعا "سأزور جميع المستشفيات في تونس وسأحرص على ضمان نظافتهم جميعا، والوزارة ستطلق الأسبوع القادم حملة نظافة خاصة بالمستشفيات".

وكان وزير الصحة قد شرع منذ مدّة في تنفيذ عدد من الزيارات الفجئية للمستشفيات، وقد رافقتها جملة من الإقالات والتعيينات الجديدة.

وتُعدّ وضعية المنظومة الصحة من أبرز المواضيع التي تثير الجدل في الشارع التونسي، حيث يشكو القطاع العديد من النقائص والإخلالات. كما عبر المواطنين عن استياءهم من مستوى الخدمات المقدّمة في القطاع العمومي وهو ما دفع بالعديد إلى التوجه للمصحات الخاصة.
 
La dette de la CNAM envers les pharmacies avoisine les 40MD

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Le secrétaire général du syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie, Rached Garali, a indiqué, mardi 4 août 2015, sur Mosaïque Fm, que la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) doit aux pharmaciens pas moins de 40MD.



Il a précisé que le différend ne concerne pas uniquement la dette, que la CNAM ne reconnait pas, mais également, les délais de paiement qui sont calculés par les pharmaciens sur la base de la date du dépôt, alors que la CNAM calcule les délais à partir de la date de la saisie du bordereau.



Rached Garali a souligné, en outre, que les bureaux d’accueil sont fermés et que depuis 8 ans aucune solution à ce problème n’a été envisagée. Il a rappelé que la CNAM essaye d’imposer ses règles, notamment dans les délais de paiement, et que les pharmaciens ont accepté certains compromis qui n’ont finalement pas été respectés par la CNAM.
 
Saïd Aïdi : Une campagne d’hygiène sera lancée dans les hôpitaux tunisiens

Une campagne d’hygiène sera lancée très prochainement dans tous les établissements hospitaliers tunisiens. C’est ce qu’a annoncé Saïd Aïdi, ministre de la Santé, lors d’un déplacement aujourd’hui, 7 août 2015, à Kairouan.

Une campagne qui sera menée en commun par les directeurs des hôpitaux et les chefs de service. La société civile participera également à cette action, a ajouté le ministre, soulignant qu’ « il n’y a pas de santé sans hygiène ».

M. Aïdi a, par ailleurs, indiqué que son ministère engagera des réformes de fond et qu’il tâchera, pour les mener à bien, de consulter et coopérer avec toutes les parties prenantes. Le ministre a également précisé que les réformes ont déjà commencé à être mises en place au niveau des régions.
 
وزير الصحة في حديث حصري لـ«الشروق»: لهذه الاسباب قررنا التسخير... وسنعاقب المقصرين

أكد الدكتور سعيد العايدي وزير الصحة في حديث حصري للشروق ان الوزارة وضعت مخططا طويل المدى يهدف الى تمكين كل المواطنين من العلاج في جهاتهم ومهما كانت امكانياتهم.


وأشار الوزير الى ان المخطط يقوم على تقسيم القطاع الصحي الى اقطاب جهوية كبرى تتمتع بالاستقلالية وتوفر كل منها مختلف الخدمات الصحية لمنظوريها كما تطرق حوارنا مع الدكتور سعيد العايدي الى العديد من الملفات من بينها مسالة التسخير والإخلالات التي تم اكتشافها في عديد المستشفيات والعقوبات التي قد تسلط على المقصرين.
وتطرق ايضا الى مسالة التعيينات والخلافات التي تدور حولها وما راج حول امكانية تغيير رئيس الحكومة والخلافات في نداء تونس، وفي ما يلي نص الحوار:
بداية ما هي الاجراءات التي اتخذتها الوزارة خاصة بالنسبة إلى نقص طب الاختصاص في الجهات؟
هناك حلول على المدى الطويل واخرى عاجلة بالنسبة لطب الاختصاص في السنوات السابقة اجريت عديد المناظرات لانتداب اطباء اختصاص بالأخص في المناطق الداخلية التي تشهد نقصا في بعض الاختصاصات لكن في كل مرة لم يكن هناك مترشحون.
من اجل ايجاد حلول عاجلة كونا فريق عمل يجمع كل الاطراف المعنية سواء من داخل الوزارة او من خارجها مثل نقابة القطاع العام ونقابة القطاع الخاص وعمداء كليات الطب وقد تمكنا من التوصل الى حل خاصة بعد المصادقة على الميزانية التي خصصت 26 مليون دينار للتغطية الصحية لأطباء الاختصاص في المناطق التي تشهد نقصا خاصة بالنسبة لطب التوليد واطباء الاطفال والانعاش والتصوير الطبي والهدف من ذلك هو ان نضمن انه خلال الاشهر والسنوات القادمة تكون متوفرة في هذه الاختصاصات الحساسة كمرحلة اولى.
في المرحلة الثانية بدانا في وضع الخطوط العامة لخطة تقوم على تنظيم قطاع الصحة الى اقطاب او اقاليم صحية الشمال الغربي والجنوب الشرقي وغيرها بحيث يصبح كل اقليم صحي لديه الاستقلالية الذاتية فيما يخص الخدمات الصحية الموجودة فيها وفي هذا الاطار هناك جزء يتعلق بتكوين الاطباء وهنا سنقترح حوارا شاملا حول قطاع الصحة وسنقترح ان تقدم امتيازات لمن سيختارون القطاع العمومي لنضمن التغطية الصحية في كل اقليم لنتمكن من تحقيق هدفنا في توفير التغطية الصحية لكل مواطن مهما كانت وضعيته المادية في الاقاليم التي يعود اليها بالنظر.
ان الخط الاول في الرعاية الصحية وهو خط الوقاية كان يتماشى مع وضعية الاستقلال والسبعينات والثمانينات لكن اليوم لم يعد يتماشى مع وضع البلاد خاصة بعد انتشار عدد من الامراض والآفات كآفة التدخين وهذا يتطلب تدعيم الخط الثاني حتى نصل الى مرحلة لا يتجه فيها اي مريض الى المستشفيات الجامعية الا في الحالات القصوى اي بتوفير الامكانيات اللازمة في مراكز الصحة الاساسية والمستشفيات المحلية.
كذلك سنحاول تدعيم محور الوقاية الذي سيخفف عبء بعض الامراض على ميزانية الدولة مثل امراض السكري والسرطان التي ستخفف جهود الوقاية فيها من كلفة معالجتها في ميزانية الدولة، اضافة الى ذلك سنعمل على دعم الحوكمة في قطاع الصحة وهو من اولوياتنا حيث لابد من احترام النظام الداخلي للمستشفيات ومواقيت العمل والنظافة داخل المؤسسات واذا اردنا ان ننجح اي اصلاح في قطاع الصحة لا بد من تلك الشروط الاساسية.
ايضا نعمل على دعم تمويل قطاع الصحة حتى نتمكن من توفير العلاج لكل مواطن مهما كانت امكانياته ونعمل على دعم هذا التوجه لان قطاع الصحة العمومية هو الذي يضمن الصحة للجميع ويضمن تكوين الاطباء .
لماذا اتجهتم الى التسخير في القصرين؟
اتجهنا الى آلية التسخير لأنه واجبنا وهي آلية قانونية استعملناها لكي لا نصل الى حصول وفايات خاصة بالنسبة لعمليات التوليد، والقانون يخول لنا تسخير اي طبيب موجود في الولاية واذا لم تحترم تلك القرارات فان القوانين ستطبق على كل المخالفين فما يهمنا كوزارة هو الحفاظ على سلامة المواطن.
كيف تعاملتم مع رفض تطبيق قرارات التسخير؟
اتصلت بالسيد والي الجهة وطلبت منه تطبيق القانون واتخاذ الاجراءات القانونية، نحن نحترم القانون وطالما هناك قوانين فإن ذلك سيساعدنا على انقاذ امرأة حامل او مريض آخر ونحن في دولة قانون سنطبق القانون، كما ان التسخير ليس بصفة متواصلة وانما هناك ظروف استثنائية جعلتنا نتخذ قرار التسخير ووالي الجهة مطالب بتطبيق القانون على الجميع.
هدف ثورتنا هو بناء دولة القانون وهي التي تحافظ على حقوق جميع مواطنيها.
كانت من ابرز ايجابيات هذه الحكومة الزيارات الميدانية التي اقتصرت في الاشهر الاخيرة على بعض الوزارات ومنها وزارة الصحة، لكن المواطن يتساءل اين اجهزة الرقابة؟ ولماذا لا تكشف الإخلالات الا عند زيارة الوزير؟
اولا الزيارات لا يقوم بها الا الوزير وفي وزارة الصحة ليس هناك اسبوع يمر دون ان تقوم التفقدية بزيارات الى المستشفيات الجهوية والمحلية مثلا بالنسبة لصفاقس قبل شهرين ارسلت التفقدية الطبية وتفقدية المحافظة على النظافة وقدموا تقريرا تم ارساله الى المسؤولين الجهويين لكنهم لم يحترموا التزاماتهم برفع الإخلالات وعندما زرت الجهة ولاحظت انهم لم يقوموا بالواجب اتخذت عدة قرارات بخصوصهم.
هذا الاسبوع التفقدية زارت قابس، ربما لا يلاحظ احد عمل التفقديات لأنه لا يحظى بالتغطية الاعلامية كما انه خلال السنوات الثلاث الفارطة والى جانب النقص في التجهيزات والامكانيات حصل تسيب في الادارة وفي المؤسسات وانعدم احترام اوقات العمل لذلك ان اردنا النهوض ببلادنا اليوم على كل فرد ان يقوم بواجبه وهذا يهم كل الاطراف في قطاع الصحة وعليها ان تطبق النظام الداخلي وتحرص على النظافة وعلى مواقيت العمل.
نحن وزارة الصحة التزمنا بالعمل بكل شفافية لذلك لا نخفي اي شيء عن المواطن والكشف عن النقائص يساهم في معالجتها كما ان المجتمع المدني له دور في جهود الاصلاح.
ايضا لا يجب ان اقتصر على السلبيات في القطاع فاعوان الصحة اناس يشتغلون على مدار الساعة وفي كل المناسبات والاعياد وعندما تمر البلاد بصعوبات كان قطاع الصحة دائما في الموعد وقام بالواجب وهنا اشكر كل الاعوان الذين يقومون بواجبهم.
هل هناك عقوبات اتخذت ضد المخلين في صفاقس؟
لقد تكونت لجنة وستقدم نتائج بحثها يوم 13 سبتمبر وعلى ضوء تلك النتائج سنتخذ القرارات المناسبة وان كانت هناك عقوبات لن نتردد ولكن ليس هدفنا العقاب وانما هدفنا هو ان من يشغل منصبا ولا يقوم بواجبه عليه ان يترك مكانه لغيره وهذه الاجراءات تنظمها قوانين علينا ان نحترمها.
على كل التفقدية الصحية وتفقدية النظافة لديهما جدول اعمال وستقدمان تقارير حول الإخلالات ومن لم يقوموا بواجبهم.
كثر الحديث عن تغييرات في رئاسة الحكومة ما مدى صحة ذلك؟
هذا السؤال غير مطروح اليوم والتمشي الذي اعتمدته الحكومة خلال الاشهر الستة الماضية وبالرغم من قصرها لم يكن سلبيا لكن يجب ان نعلم ان هناك الكثير من المشاريع المعطلة وهذا ليس القاء للوم على من كانوا وانما لم يكن هناك تخطيط ونحن قمنا بدراسة كيفية التسريع في تلك المشاريع خاصة التي لها تأثير مباشر على المواطن.
شخصيا لا ارى من المناسب اليوم الحديث عن تغيير رئيس الحكومة ثانيا بلادنا تواجه الكثير من المخاطر واداء الحكومة تطور خاصة على المستوى الامني بعد حادثة باردو وسوسة وحصلت مكاسب كبيرة كما انه لا يجب ان ننسى التسيب الذي كان موجودا في اعلى مستويات الدولة في السنوات الفارطة وكيف كانت الدعوات التكفيرية كل ذلك جعلنا نحتاج اليوم الى تامين البلاد وتوفير شروط نجاح المرحلة القادمة ومن هذه الناحية يمكن ان نقول ان تمشي السيد رئيس الحكومة هو تمش صحيح وكذلك نتفاعل جيدا مع الوطن والمواطنين، هناك تحسن اليوم في المناخ العام لكن مازال ينتظرنا الكثير من العمل.
كيف تقيمون مشكل التعيينات بين الرباعي الحاكم وعدم تدخل التنسيقية؟ وما هي الحلول التي يمكن ان تنقذ التحالف؟
الحلول كل طرف يمارس صلاحياته في اطار الحوار البناء ثم كل طرف من صلاحياته اتخاذ القرارات عليه ان يقوم بذلك بما يخدم المصلحة العامة ومصلحة البلاد والتعيين يجب ان يكون حسب الكفاءة قبل كل شيء ثم هناك مقياس نتائج الانتخابات فتعيين الولاة او غيرهم يجب ان يسهل تنفيذ البرنامج الذي انتخبه الشعب.
اتوقع ان نصل الى حل والسيد رئيس الحكومة بالتنسيق مع السيد رئيس الجمهورية سيتخذان القرارات المناسبة مع كل المعنيين بالامر وفي ظل احترام ارادة الشعب فيما يخص نمط المجتمع والبرنامج الذي اختاره وتلك هي الديمقراطية.
بعد تصريحات الشق النقابي وتخوفات الدساترة ألا ترون ان المؤتمر ضروري اليوم لإنهاء الصراعات بين مكونات نداء تونس؟
اعلنا عن المؤتمر وسيحصل والصراعات في اي منظومة سياسية مسالة طبيعية ولا تخيفنا ومن المهم اليوم ان نضع اليات تكرس احترام كل الآراء ونظاما داخليا يحافظ على التنوع في نداء تونس ويحترم كذلك الديمقراطية الداخلية اي ان كل طرف يأخذ حجمه ولا يدخل في تمشي لإقصاء طرف اخر وهذا يحل بالحوار فيما بيننا كما انه يجب ان نعلم ان المؤتمر سيجعل طرفا في المرتبة اولى واخر في الثانية او الثالثة وبالتالي المهم هو ان يحصل الحوار على أفكار وليس على اشخاص وعلى لوائح كما انه حان الوقت لننسى ان هناك روافد وانما يجب ان نكون موحدين ونعمل على تطوير برامجنا وما يجمعنا خيارات ولوائح وليس روافد.
هذا موجود في كل الاحزاب تقريبا فهي تعيش حالة ارتباك بعد الانتخابات لكن اتصور ان النداء سيخرج اقوى اثر المؤتمر.
 
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