ميركاتو Ali Abdi : Aujourd’hui, je suis là, à 100 % malherbiste

El houssi

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Interrogé sur son avenir à court terme, en plein mercato d’hiver, Ali Abdi a assuré être à 100 % dans le projet caennais et a renvoyé la balle à son président. Après avoir vécu la Coupe du monde au Qatar, le latéral gauche tunisien admet avoir mis un peu de temps à revenir sur terre (normande). Il estime que le déplacement à Sochaux, vendredi (18 h 30), constitue un rendez-vous charnière pour espérer quelque chose en deuxième partie de saison.
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Auteur de l’égalisation face à Bordeaux (2-2), Ali Abdi a une influence considérable dans le jeu du SM Caen cette saison. | STÉPHANE GEUFROI
S’il renvoie la balle à son président, Ali Abdi dit se sentir « à 100 % malherbiste » à une dizaine de jours de la clôture du mercato d’hiver. Sous contrat en Normandie jusqu’en 2026, l’un des leaders du Stade Malherbe s’est présenté en conférence de presse jeudi avec son entraîneur par intérim Patrice Sauvaget.
Assis aux côtés des journalistes, le Tunisien l’a écouté, avant de s’installer à sa place pour répondre à des questions sur de nombreux thèmes.

Ali, après un dernier week-end éprouvant, est-ce facile de se reconnecter rapidement au terrain ?
On était tous avec le coach samedi dernier. C’était bien pour lui, bien pour le groupe aussi de rester solide, tous ensemble. Maintenant, on a un match très important contre Sochaux, qui est un gros morceau. C’est à nous de rester concentrés et de faire notre travail.

Stéphane Moulin ne sera pas présent physiquement, mais dans vos pensées ?
On va jouer pour le coach, pour la famille du SM Caen dont il fait partie. On vit toutes les émotions ensemble. À titre personnel, je suis passé par des moments plus difficiles depuis mon arrivée et j’ai constaté que mes partenaires et le staff étaient avec moi. Le coach est actuellement dans une période très difficile. On était avec lui et si on est à 100 % d’habitude, on sera sans doute à 200 % pour ce match à Sochaux. Cela donne plus de solidarité, de concentration et d’envie au groupe. Heureusement que l’on n’a pas joué ce match samedi dernier pour être aux côtés du coach. Aujourd’hui, il faut que l’on pense à notre travail



Ce match peut vous permettre de revenir deux points de Sochaux et à cinq points du 2e Bordeaux. Est-il charnière à vos yeux ?

C’est ce qu’on s’est dit dans le groupe : c’est un match très important. Cela fait longtemps qu’on n’a pas gagné. Et on sait que les victoires appellent les victoires.

Comment avez-vous vécu la deuxième mi-temps face à Bordeaux (2-2) et le passage à quatre derrière ?

C’était très bien. Le coach a pris une grande responsabilité en changeant le système de jeu. Il a vu qu’il fallait faire quelque chose et nous, sur le terrain, on a bien réagi. Que l’on joue à quatre ou à cinq derrière, il faut être toujours concentrés et à 100 %. Ce système, à quatre derrière, peut offrir plus de solutions en attaque.

À titre personnel, cela ne vous empêche pas de faire certaines choses offensivement ?

Cela ne me gêne pas, je continue à faire mes allers-retours (rires) ! Quand tu as un joueur de couloir devant toi qui rentre à l’intérieur, tu as beaucoup d’opportunités pour dédoubler et faire des centres. J’ai connu ce système au Paris FC, ou avant cela à l’Espérance de Tunis ou au Club Africain. J’ai très souvent joué à quatre derrière, hormis avec Caen et avec l’équipe nationale lors du Mondial au Qatar.

Nous sommes le 19 janvier : est-on sûr de vous voir sous le maillot du SM Caen jusqu’à la fin de la saison ?

C’est une question à poser au président. Aujourd’hui, je suis là, à 100 % malherbiste. Je ne réfléchis pas trop à autre chose.

La digestion de la Coupe du monde, un événement exceptionnel dans votre carrière, a-t-elle été simple ?

Lors des deux premiers matches avec Caen, dans la foulée de la Coupe du monde, j’étais un peu ailleurs par moments, pour être honnête. J’ai connu de très beaux moments au Mondial. Par la suite, j’ai bien réfléchi, tout seul puis avec mes conseillers, pour me rappeler que c’est grâce à mon club et à la Ligue 2 que j’ai joué une Coupe du monde. Il faut continuer à travailler et j’étais vraiment à 100 % contre Bordeaux. Il faut oublier ce qu’il s’est passé et rester concentré sur l’avenir. La Coupe du monde est finie, je suis avec mon club et pour être sélectionné avec la Tunisie pour le prochain rassemblement du mois de mars, il faut continuer à travailler ici, au quotidien.

Pour revenir à la Ligue 2, le SM Caen peut-il et doit-il faire beaucoup mieux en déplacement en 2023 ?

On peut faire mieux à l’extérieur, c’est certain. La saison passée, on a fait plusieurs bons matches à l’extérieur. C’est le moment de présenter le même visage en déplacement que celui montré à domicile.

Regardez-vous le classement de Ligue 2 après chaque match ?

Bien sûr, ça fait partie de mon travail. Je regarde où est Bordeaux, je regarde même Le Havre, parce que je ne vise pas que la deuxième place. Même si Le Havre a pris une certaine avance, il n’y a rien
d’impossible dans le foot. On vit parfois des situations de match difficiles ces dernières semaines. On peut aussi vivre de belles situations dans un avenir proche.




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