Il est possible, à partir d'une simple prise de sang, de détecter à un stade précoce, les cancers du poumon et du sein, tels sont les résultats de travaux pluridisicplinaires menés par des chercheurs de Genclis. Présentés à Paris, dans le cadre des journées internationales de Biologie, le 3 novembre 2009, ces résultats reposent sur l'utilisation d'échantillons sanguins rassemblés dans des sérothèques soutenues par l'Institut national du cancer (INCa) et l'INSERM.
Elles ont pour point de départ la découverte, par la société lorraine de biotechnologie, Genclis, en partenariat avec le Cancéropole Grand Est, d'une augmentation importante des erreurs lors de la transcription de l'ADN en ARN par les cellules cancéreuses.
Les ARN porteurs de ces erreurs donnent naissance à des protéines jusqu'alors inconnues et qui induisent des réponses du système immunitaire. Des outils de détection de ces dysfonctionnements ont été élaborés et testés sur des sérums de patients.
Détecter plus de 80% des cancers : Les premiers résultats obtenus en 2009 par Genclis montrent qu'il est possible, à partir d'une simple prise de sang, de détecter 87% des cancers du poumon - non à petites cellules - au stade où ils sont encore opérables.
D'autres études en cours, reposant sur les mêmes principes et outils, aboutissent à un taux de 95 % de cancers du sein détectés à des stades précoces. Ces avancées ont été rendues possibles grâce à la constitution de banques de sérums et de tissus associées à des données cliniques de grande qualité.
La société Genclis a mis en place des études prospectives de validation sur les principaux cancers dans des conditions rigoureuses et dans des centres spécialisés, avec le soutien de l'INCa et de l' ITMO Cancer. Début 2010, quelques centres pilotes auront accès à ces tests d'aide au diagnostic, pour les patientes présentant un risque génétique ou familial de cancer du sein.
Ces progrès sont le fruit d'un travail associant médecins, biologistes, informaticiens, mathématiciens. Une pluridisciplinarité qui a permis d'accélèrer le transfert des découvertes de la recherche fondamentale vers la recherche clinique. Ils ouvrent des perspectives prometteuses pour diagnostiquer les formes précoces des cancers les plus fréquents.
Elles ont pour point de départ la découverte, par la société lorraine de biotechnologie, Genclis, en partenariat avec le Cancéropole Grand Est, d'une augmentation importante des erreurs lors de la transcription de l'ADN en ARN par les cellules cancéreuses.
Les ARN porteurs de ces erreurs donnent naissance à des protéines jusqu'alors inconnues et qui induisent des réponses du système immunitaire. Des outils de détection de ces dysfonctionnements ont été élaborés et testés sur des sérums de patients.
Détecter plus de 80% des cancers : Les premiers résultats obtenus en 2009 par Genclis montrent qu'il est possible, à partir d'une simple prise de sang, de détecter 87% des cancers du poumon - non à petites cellules - au stade où ils sont encore opérables.
D'autres études en cours, reposant sur les mêmes principes et outils, aboutissent à un taux de 95 % de cancers du sein détectés à des stades précoces. Ces avancées ont été rendues possibles grâce à la constitution de banques de sérums et de tissus associées à des données cliniques de grande qualité.
La société Genclis a mis en place des études prospectives de validation sur les principaux cancers dans des conditions rigoureuses et dans des centres spécialisés, avec le soutien de l'INCa et de l' ITMO Cancer. Début 2010, quelques centres pilotes auront accès à ces tests d'aide au diagnostic, pour les patientes présentant un risque génétique ou familial de cancer du sein.
Ces progrès sont le fruit d'un travail associant médecins, biologistes, informaticiens, mathématiciens. Une pluridisciplinarité qui a permis d'accélèrer le transfert des découvertes de la recherche fondamentale vers la recherche clinique. Ils ouvrent des perspectives prometteuses pour diagnostiquer les formes précoces des cancers les plus fréquents.